"Il y a une grande ressemblance entre le nazisme et l'islamisme politique" Waleed Al-Husseini
Le philosophe Pascal Bruckner a dénoncé la complicité de certains
groupes de gauche à l'égard de l'islamisme radical dimanche soir dans
l'émission "Elie sans interdit"
Avec Elie Chouraqui,
l'écrivain a d'abord analysé l'antisémitisme contemporain "qui est
majoritairement à gauche et à l'extrême-gauche, ou encore dans
l'islamisme radical et qui est un antisémitisme au nom de
l'antiracisme".
Pascal Bruckner a observé qu'après les échecs de
la gauche au XXè siècle, celle-ci a "cherché un prolétariat de
substitution et pense l'avoir trouvé dans l'islamisme radical".
Pour le philosophe, "l'extrémisme naît d'une volonté de conquête
universelle contrariée par les événements, et notamment par le
colonialisme européen. Tout à coup des infidèles venant de l'occident se
sont mis à dominer l'ensemble du monde musulman, et il est apparu alors
une contradiction dans la doctrine : nous sommes les meilleurs et
pourtant nous sommes dominés".
Le philosophe Pascal Bruckner a dénoncé la complicité de certains
groupes de gauche à l'égard de l'islamisme radical dimanche soir dans
l'émission "Elie sans interdit"
Avec Elie Chouraqui,
l'écrivain a d'abord analysé l'antisémitisme contemporain "qui est
majoritairement à gauche et à l'extrême-gauche, ou encore dans
l'islamisme radical et qui est un antisémitisme au nom de
l'antiracisme".
Pascal Bruckner a observé qu'après les échecs de
la gauche au XXè siècle, celle-ci a "cherché un prolétariat de
substitution et pense l'avoir trouvé dans l'islamisme radical".
Pour le philosophe, "l'extrémisme naît d'une volonté de conquête
universelle contrariée par les événements, et notamment par le
colonialisme européen. Tout à coup des infidèles venant de l'occident se
sont mis à dominer l'ensemble du monde musulman, et il est apparu alors
une contradiction dans la doctrine : nous sommes les meilleurs et
pourtant nous sommes dominés".
"L'islam en pleine dégringolade"
C'est de cette dissonance qu'a émergé le terrorisme islamique, selon Bruckner.
L'invité
d'Elie Chouraqui a dressé un tableau sombre de la situation, regrettant
de voir "l'islam en pleine dégringolade", reprenant ainsi à son compte
l'hypothèse du poète syrien Adonis qui affirme "qu'on assiste à l'agonie
d'une grande civilisation qui aura régner près de treize siècles".
C'est de cette dissonance qu'a émergé le terrorisme islamique, selon Bruckner.
L'invité
d'Elie Chouraqui a dressé un tableau sombre de la situation, regrettant
de voir "l'islam en pleine dégringolade", reprenant ainsi à son compte
l'hypothèse du poète syrien Adonis qui affirme "qu'on assiste à l'agonie
d'une grande civilisation qui aura régner près de treize siècles".
"Pour (Adonis) l'islam est mort car il y a une opposition entre les
fanatiques, les différents groupes salafistes et l'immense masse des
musulmans modérés qui n'opposent pas un contre-pouvoir, ce qui est le
schéma typique d'une foi qui dépérit".
Face au chaos général qui
règne au Moyen-Orient, "Israël est le seul pays qui tienne la barre et
dans lequel on trouve une forme de paix civil et d'ordre", a-t-il
ajouté.
Bruckner a estimé que "l'islam n'a pas
été capable de se renouveler, et n'a pas eu son siècle des lumières",
espérant toutefois que l'islam européen, au contact de la laïcité à et
l'esprit critique, pourra "revitaliser l'islam en général".
Ne pas "nommer les choses"
Bruckner a également dénoncé ceux qui ont tendance a trouvé des excuses au terrorisme ou à être conciliant avec l'islamisme radical. Il a ainsi dénoncé la position du pape François sur le terrorisme et l'islam qu'il a qualifié de "consternante", car "il dit qu'il n'y a pas de violence propre à l'islam, et que toutes les religions sont violentes".Le philosophe a également regretté que certains journalistes aient "peur d'aller trop loin et n'osent pas nommer les choses".
Pascal Bruckner et Elie Chouraqui ont ensuite été rejoints par Waleed Al Husseini, un blogueur palestinien originaire de Qalqilya, arrêté en Cisjordanie après avoir critiqué l'islam sur son blog.
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"Il n'y a pas d'islamisme modéré"
Al Husseini, qui ensuite s'est installé en France, a constaté qu'il y avait "des communautarismes" dans son pays d'accueil, qui contribuent à "créer une atmosphère d'islamisation de la société".Selon le blogueur palestinien, "il y a une ressemblance entre le nazisme et islamisme politique. Les mêmes peurs qui ont existé dans les années 30 existent aujourd'hui. Quand des gens critiquent l'islamisme, il y a une chape de plomb qui s'impose sur eux".
Bruckner a repris à son compte les propos de son interlocuteur, dénonçant "les collabos", parmi lesquels des groupes de gauche et d'extrême-gauche, le Bondy blog, et le site Médiapart" qui est aux mains des frères musulmans".
Le philosophe s'est de nouveau attaqué un peu plus tard au site d'information, rappelant que "le Parlement européen a voté pendant l'été une loi qui dit que l'antisionisme est très souvent le masque de l'antisémitisme (...) Médiapart a alors dit qu'il pouvait y avoir un antisionisme éclairé".
Mais pour Al Husseini, "il n'y a pas d'islamisme modéré. il y a des musulmans qui vivent dans un certain pacifisme. Les musulmans ne veulent pas rénover l'islam. Au contraire, ils veulent rendre la modernité islamique".
Dans cette discussion à bâtons rompus, Bruckner s'est réjoui de voir que "l'arrivée d'Al-Qaïda et de l'Etat islamique a marginalisé le conflit israélo-palestinien".
"Les terroristes sans le savoir a rendu un grand service à Israël, car il n'est plus au cœur des discussions politiques", a-t-il ajouté.
De son côté, Al Husseini a estimé que "le problème de la cause palestinienne, c'est que tout le monde l'utilise pour l'exploiter et servir ses propres intérêts, que ce soit les candidats aux élections ou les terroristes".
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