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Témoignage d’une femme kabyle

Témoignage d’une femme kabyle


* Je suis ce qu’il est convenu d’appeler une femme qui vit avec son temps. Je sais bien qu’à première vue, cela semble anodin. Quoi de plus normal que de vivre avec son époque ? Mais pour moi, c’est une chance extraordinaire. Je dirais presque un miracle. Car c’est loin d’être le cas pour toutes les femmes qui, comme moi, vivent dans un pays musulman. En l’occurrence l’Algérie. Non, il n’est pas évident, dans mon pays, d’être une femme épanouie et libre. Et pourtant, je peux dire que je le suis. Mais cela n’a pas toujours été le cas.


* Aussi loin que se portent mes souvenirs, je ne vois que frustrations. Beaucoup d’interdits. Enfant déjà, je souffrais d’une discrimination qui était la règle dans ma famille : mes parents et mes frères commandaient tandis que mes sœurs et moi obéissions. Et en tant que fille aînée, je dois dire que j’ai souffert bien plus que mes sœurs de cet état de fait. Parce que je leur ai frayé le chemin et que j’ai payé au centuple chacun des empans de liberté que j’ai pu débroussailler dans la jungle d’interdits qui constituaient notre horizon.

* Le poids des traditions que mes parents nous imposaient étaient en totale contradiction avec mes aspirations de liberté. Je ne sais pas pourquoi, depuis que je suis toute petite, j’ai toujours placé au-dessus de tout la notion de liberté. Sans doute parce que j’en ai constamment été privée.

* Petite fille déjà, je me souviens que je n’avais pas le droit de sortir de la maison pour aller jouer dans la cour. Mais mes frères, quant à eux, sortaient à leur guise. Quand mes parents partaient en visite familiale, c’étaient toujours les garçons qui partaient avec eux. Les filles restaient à la maison.

* Quand j’eus l’âge d’aller à l’école, le seul trajet qu’on me permettait de parcourir à l’extérieur était celui qui menait de la maison à la classe, puis de la classe à la maison, sans aucun détour ni aucune escale. Et puis un jour, j’eus l’âge d’aller au collège. Et mes frères, ou mon père, prirent l’habitude de me suivre à tour de rôle, discrètement, comme en filature, pour s’assurer que je marchais droit.

* Quand l’heure de la puberté sonna, ce fut pire : interdiction formelle de laisser le moindre garçon s’approcher de moi. C’était la condition sine qua non à la poursuite de mes études. Mes parents (ma mère surtout) me menaçaient de me désinscrire du collège, puis du lycée, s’il s’avérait que je fréquentais un garçon. Tout cela parce que j’étais dépositaire d’un bien qui ne m’appartenait pas et qui devait à tout prix être préservé : ma virginité. Un bien dont je me serais volontiers passée car il a été une source d’humiliations intarissables. Les examens gynécologiques qu’on me faisait subir pour s’assurer que mon hymen était toujours intact ont ponctué mon adolescence et n’ont cessé que lorsque je me suis mariée.

* Mes parents n’étaient pas des monstres. Juste des Musulmans qui tenaient à élever leurs enfants dans le respect de leur religion. Je garde d’ailleurs très peu de rancune pour tout ce qu’ils ont pu me faire subir. Ce n’est pas à eux que j’en veux.

* Ceux contre qui ma colère se porte, ce sont les hommes qui dirigent mon pays. Ce sont eux qui en ont fait un enfer en sacrifiant cette terre meurtrie à une idéologie liberticide et mortifère. Ils ont laissé l’islamisme s’y installer, et pire encore, s’incruster peu à peu dans notre vie quotidienne au point qu’aujourd’hui, elle la gouverne totalement.

* A l’école, dès leur première année d’études, les enfants se voient enseigner le Coran. Les bambins en apprennent par cœur des chapitres entiers. C’est une matière scolaire qui les suit jusqu’au baccalauréat : en tout, ils subissent cet enseignement religieux sans répit durant dix longues années. Je dis qu’ils le subissent parce qu’aucune place n’est laissée à la réflexion. Au contraire, les cours de ‘‘sciences islamiques” (on les appelle pompeusement ainsi) sont basés sur la stricte mémorisation. Le résultat en est une jeunesse acquise à la propagande islamiste.

* L’école algérienne a d’ailleurs formé pendant la décennie 90 des terroristes à foison pour le sinistre GIA qui a causé la mort, dans des conditions horribles, de 200.000 personnes. C’est une école qui formate les cerveaux malléables des enfants pour en faire des citoyens incapables de raisonner par eux-mêmes : ils appliquent à la lettre les préceptes pourtant obsolètes d’une religion qui ne laisse aucune part au libre-arbitre. L’Islam (dont le sens, au propre, est la ‘‘soumission”) leur dicte des lois infâmes dont ils s’accommodent sans songer qu’elles puissent, un instant, être remises en question. D’ailleurs, il est interdit de se poser des questions sur l’Islam. Je veux dire des questions pertinentes dont les réponses pourraient ébranler une foi chancelante. Ceux qui réfléchissent sont vite rabroués sous couvert de sacrilège.

* Mon pays est devenu un purgatoire pour les femmes. Alors évidemment, j’en veux à ce Pouvoir qui s’est allié à l’hydre islamiste pour se maintenir.
Mon pays est devenu un purgatoire pour les femmes. Dans la plupart des régions, le voile est porté par l’écrasante majorité de mes concitoyennes. Je pense qu’on peut parler de 80 à 90 % de femmes voilées sans trahir la réalité. Sauf en Kabylie.

* Cette région, la mienne, est la seule sur laquelle le greffon islamique peine à prendre. Nos femmes s’y voilent aussi, évidemment, mais dans une moindre proportion. Je pense pouvoir affirmer sans trop me tromper, d’après mes observations, que moins de 50% des femmes et des jeunes filles y portent aujourd’hui le voile. Je fais d’ailleurs partie de celles qui ne le portent pas. Et je serai du nombre des irréductibles qui ne le porteront jamais.

*
J’ai suivi avec beaucoup d’attention la polémique sur le port du voile ou de la burka dans les pays occidentaux. En France, en Belgique, au Canada et ailleurs, des voix se sont élevées pour s’exprimer à ce sujet. Je ne comprends pas comment on peut admettre ou envisager que des femmes, en Europe ou en Amérique, puissent être autorisées à le porter. A mes yeux, c’est un non-sens. Qu’on veuille ainsi revêtir un linceul dans un pays où on est libre de s’habiller à sa guise me chagrine.

* Oui, je déplore cet état de fait car moi, qui vis en pays musulman et qui aimerais bien pouvoir m’habiller librement, je suis obligée de subir au quotidien des injures en tout genre parce que je ne me voile pas. Je ne veux pas faire partie du troupeau qui porte le hijab par conviction ou par contrainte. Je suis une femme et je veux assumer pleinement ma féminité sans la moindre brimade, vestimentaire ou autre.

* Je n’arrive pas à comprendre comment autant de femmes ont pu se laisser convaincre que leur féminité était honteuse et qu’il fallait la dissimuler. Ces femmes ont si vite abdiqué. Elles ont admis avec une facilité déconcertante que le péché n’est pas dans le regard concupiscent des hommes qui les convoitent mais dans leur impudeur à elles, et pour cette raison, elles ont fini par accepter de vivre couvertes en permanence.

* Mais à mon sens, elles se trompent. Je ne considère pas que ma chevelure soit une partie honteuse et qu’il me faille la dissimuler. Je ne pense pas que le fait de me promener avec une épaule dénudée fasse de moi une prostituée. Et pourtant, c’est souvent pour cela que je passe. Simplement parce qu’on aura vu mes jambes ou mes bras. Parce que je fais plus que ne pas me voiler la tête : je ne couvre pas chaque cm2 de ma peau comme si le simple fait de laisser entrevoir une jambe était un outrage à la pudeur.

* Vous l’avez compris : je ne suis pas une femme acquise aux thèses religieuses selon lesquelles je devrais me conformer à des mœurs vestimentaires aliénantes. Je suis une personne instruite et active. J’exerce avec passion mon métier d’enseignante et je gagne dignement ma vie. Je sors à ma guise, fréquente des amis que j’ai choisis, aussi bien des hommes que des femmes. Je prends mes décisions moi-même, je dispose comme il me plaît de mon temps. Je vis. Ou plutôt, je vis enfin. Car tout cela est relativement nouveau pour moi.

* Pendant les vingt premières années de ma vie, ce sont mes parents et mes frères qui tiraient les ficelles de mon destin. Puis ce fut un premier mari, très brutal, qui m’a fait vivre cloîtrée pendant neuf longues années. Les violences domestiques, les coups, les humiliations, tout cela a constitué mon lot quotidien des années durant. Et puis un jour, j’ai décidé que c’en était trop. Mais j’ai dû lutter pendant trois autres années pour obtenir un divorce que je demandais unilatéralement. Le code de la famille n’est pas tendre avec les femmes en Algérie. Un juge a le droit de vous forcer à retourner chez votre tortionnaire : à partir du moment où ce dernier est votre époux, il a tous les droits sur vous. Et s’il ne veut pas divorcer, vous êtes contrainte de continuer à partager sa vie. Mais je me suis battue. Et un beau jour, j’ai obtenu mon divorce.

* Cependant, l’heure n’était pas encore venue pour moi de vivre enfin libre et tranquille. Le statut d’une femme divorcée, dans mon pays, est loin d’être enviable. J’avais deux filles en bas âge que je ne pouvais me résoudre à abandonner. Je n’avais nulle part où aller et mes parents, chez qui je croyais avoir trouvé refuge, exigeaient de moi que je confie mes enfants à leur père. J’ai tenu bon, j’ai réussi à m’imposer avec mes deux filles. En échange, pour avoir la paix, je remettais tout mon salaire à ma mère.

* Et là, dans la maison familiale, le pire m’attendait. Si j’avais su à l’avance ce que je vivrais parmi les miens, je me serais assurément suicidée avec mes deux filles. Les pauvres petites ont été maltraitées par mes frères et mes sœurs. Elles ont été le souffre-douleur de la famille et ont enduré des choses horribles. Mais je ne m’en suis pas rendue compte à temps. J’étais trop occupée par mes propres souffrances. Constamment surveillée, traitée comme une domestique, victime d’abus sexuels au sein de ma propre famille, je n’ai pas tardé à sombrer dans une profonde dépression. Mon état s’est tellement dégradé qu’il a été question de m’interner en milieu psychiatrique. A la maison, on ne m’appelait pas par mon prénom. On m’appelait ‘‘l’autre”.

* Et pendant que je luttais désespérément contre la folie, mes filles subissaient à leur tour des abus sexuels de la part d’un oncle lubrique qui les terrorisait. La grande avait sept ans. La petite quatre ans et demi. Mais tout cela, je ne l’ai su que plus tard. Le mal était fait. Il m’a fallu suivre deux psychothérapies pour surmonter mon désespoir. Ma fille cadette, aujourd’hui âgée de vingt ans, voit un psychiatre chaque lundi. Elle souffre de gros troubles du caractère et du comportement. Elle et sa sœur ont connu l’enfer. Comme moi, elles ont trouvé refuge dans le déni. Nous essayons de faire comme si tout cela n’était jamais arrivé. Comme si ça n’avait été qu’un mauvais rêve. Mais ce cauchemar vient encore hanter nos nuits. C’est une douleur indélébile.

* Et puis un jour, un homme a croisé mon chemin. Un homme bon. Un homme envoyé par la providence pour me sauver et me sortir de cet enfer. Il m’a épousée sans chercher à me séparer de mes filles. Il les a acceptées sans me poser la moindre condition à leur sujet. Hélas, en apprenant que je refaisais ma vie, mon ex-mari a intenté une action en justice contre moi pour demander qu’on me retire la garde de mes enfants. Et j’ai dû de nouveau me battre contre nos lois misogynes pour empêcher que deux innocentes créatures soient obligées d’aller vivre avec leur tortionnaire de père ou leur grand-mère indigne. Car le code de la famille algérien, directement inspiré de la charia, stipule qu’en cas de remariage de la mère, la garde des enfants doit échoir en premier lieu à la grand-mère ou aux tantes maternelles, et à défaut, au père.

* Pour qu’on ne me prenne pas mes enfants, j’ai écumé les tribunaux pendant des années. Je n’ai jamais obtenu gain de cause. Ni en Cour d’appel, ni en dernier recours auprès de la Cour suprême. Je me souviens qu’un juge, auquel je faisais remarquer qu’il était inconcevable qu’on envisage de confier la garde de deux fillettes à un homme qui se remariait pour la quatrième fois (après que je l’ai quitté, mon ex-mari avait épousé trois autres femmes dont il avait divorcé au bout de quelques mois. Il venait d’en épouser une autre au moment de cette anecdote) et qui avait sans scrupule répudié deux de ses épouses enceintes. Le juge m’avait alors répondu : « Taisez-vous, il peut épouser 40 femmes si ça lui chante et c’est son droit de divorcer de chacune d’elles ! »

* Mais j’ai tenu bon, et j’ai gagné à l’usure. Certes, je n’ai pas pu empêcher qu’on me retire la garde de mes enfants, qui ont été officiellement confiées à ma mère. D’ailleurs, jusqu’à présent, le jugement du tribunal atteste que mes filles vivent chez leur grand-mère maternelle. Mais j’ai bravé l’autorité de ce document et elles vivent aujourd’hui chez moi, où elles essaient de se reconstruire, comme moi.

* Je voudrais terminer ce témoignage en rendant grâce à mon mari actuel, celui qui m’a aidée à m’en sortir. C’est un homme formidable qui ne croit pas à toutes les fables selon lesquelles la femme serait un être inférieur à l’homme, incapable de raisonner et qui pour cette raison, devrait rester constamment sous tutelle masculine. Il ne croit pas que le corps d’une femme doive être recouvert d’amples tissus qui cachent la peau et les rondeurs. Au contraire, il a le hijab en horreur. Mon mari aime me voir porter des tenues légères. Que cela déplaise aux autres l’indiffère totalement. Il a réalisé mon rêve de passer le permis de conduire puis il a épuisé toutes ses économies pour m’acheter une voiture avec laquelle il m’encourage à sortir pour aller où je veux. Il ne me surveille pas, il a une totale confiance en moi et s’occupe de mes filles comme si c’étaient les siennes.

* Je voudrais le remercier pour tout ce qu’il me donne parce que je sais ce qu’il lui en coûte. Dans notre société, un homme aussi libéral avec sa femme est très mal vu. Il subit des remarques vexantes, des critiques et même, parfois, des insultes et des agressions physiques. Combien de fois s’est-il entendu dire : « Tu n’as pas d’honneur, tu n’es pas un homme !»

* On le montre du doigt parce qu’il est gentil avec moi et qu’il ne me musèle pas. Mais personne ne peut rien à cela. Car en tant qu’époux, il est, certes, libre de m’assujettir comme bon lui semblerait. Mais de la même façon, il a le pouvoir de me libérer. Un peu à la manière du bon maître qui affranchirait son esclave. C’est malheureux à dire mais c’est comme ça : tous ces hommes qui ont droit de nous opprimer, nous les femmes d’Algérie et des autres pays musulmans, ont par ailleurs celui de nous émanciper. Nos pères, nos frères, nos oncles, nos maris puis nos fils, tous les mâles de notre famille, ce sont eux qui tirent les ficelles de notre vie. Ainsi veut l’Islam.

Commentaires

14 commentaires
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  1. C'est la vérité nous sommes des victime de l'obscurantisme beaucoup 2 femmes ont été marié force alors qu'elle n'était encore des enfants !
    nous n'avons fait que régresser c'est de pire en pire même une femme qui a fait de hautes études n'a aucune importance aucune valeur c'est pour ça qu'il est aussi mon devoir et le devoir de toutes les femmes ainsi que des hommes de dénoncer l'injustice que nous subissons je le répète encore et encore notre avenir est en danger nous avons régresser !!
    ma propre mère a été mariée de force à l'âge de 16 ans on l'avait retiré de l'école je suis en train d'écrire ses mémoires et je sais très bien que ça ne fera pas plaisir à certain mais je ne l'écris pas dans la haine mais dans l'espoir de faire évoluer les mentalités rétrogrades !!!
    le chemin sera long et le combat sera long contre l'obscurantisme je refuse cette culture de la mort je refuse toutes ces malédiction que vous transmettez de génération en génération !!
    il y a des blessures qui ne se fermeront jamais si nous n'agissons pas nous devons pas attendre c'est aujourd'hui qu'il faut agir!!

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    1. Bonjour,

      Je suis tombé sur ce blog par hasard.
      Je suis français et j'ai fait connaissance avec une femme kabyle il y a 4 ans. Elle me promettait qu'elle viendrait me voir un jour. Elle m'a montré qu'elle tenait a moi mais sans me montrer.
      Il y a 1 mois elle m'a débloqué en me disant qu'elle allait accepter un mariage pour être libre de ses parents...elle a toujours ete contre ce genre de chose mais m'a dit qu'elle n'avait pas le choix si elle voulait avoir un visa pour venir me voir en France.
      Je vois sur des sites qu'elle a fait des recherches de coiffure de mariage alors que ca la degoutait soit disant de faire ça. J'essaie d'avoir des reponrép mais je souffre énormément depuis. Elle m'a bloqué de partout...

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  2. C'est une religion dictée par des hommes misogynes ... qui en réalité ont peur de la femme ... se ne sont pas de vrais hommes ... qui veulent soumettre les femmes ... :(

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    1. J'ai été le témoin comme jeune professionnelle de la violence familiale et je dis bien familiale envers une jeune fille ( 16 ans) d'origine marocaine dans les années 70. Son père lui avait rasée la tête et l'avait rouée de coup,il menaçait de l'enchaîner dans la cave, à la suite d'une faute "impardonnable" elle avait osée se rendre à un feu d'artifice avec des amies sans autorisation. Sa mère me demandait mon appui...pour la faire enfermer...Elle fut placée en Foyer de toute urgence pour la soustraire de la vindicte familiale après avoir subi... un test de virginité sous la menace, de ses parents.
      Nous nous sommes rencontrées quelques année plus tard.Elle était devenue animatrice de jeunes enfants, bien dans sa peau semblait-il...célibataire.

      Je repense parfois à cette jeune fille et à ses parents pour qui j'avais de l'estime, auparavant, avant que la religion leur fasse accomplir des actes impardonnables, à mes yeux.

      Je me sens très solidaire de toutes ces femmes qui se battent contre l'obscurantisme religieux, quel qu'il soit, d'un bout à l'autre du monde.
      Résistance!

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    2. J'ai été le témoin comme jeune professionnelle de la violence familiale et je dis bien familiale envers une jeune fille ( 16 ans) d'origine marocaine dans les années 70. Son père lui avait rasée la tête et l'avait rouée de coup,il menaçait de l'enchaîner dans la cave, à la suite d'une faute "impardonnable" elle avait osée se rendre à un feu d'artifice avec des amies sans autorisation. Sa mère me demandait mon appui...pour la faire enfermer...Elle fut placée en Foyer de toute urgence pour la soustraire de la vindicte familiale après avoir subi... un test de virginité sous la menace, de ses parents.
      Nous nous sommes rencontrées quelques année plus tard.Elle était devenue animatrice de jeunes enfants, bien dans sa peau semblait-il...célibataire.

      Je repense parfois à cette jeune fille et à ses parents pour qui j'avais de l'estime, auparavant, avant que la religion leur fasse accomplir des actes impardonnables, à mes yeux.

      Je me sens très solidaire de toutes ces femmes qui se battent contre l'obscurantisme religieux, quel qu'il soit, d'un bout à l'autre du monde.
      Résistance!

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    3. les arabes qhorréichs sorties de l'obscurantisme barbare (infanticide) et sans blasphémer ont rédigé un livre (Coran) à leurs mesures et celui qui veut l'appliquer que Dieu l'aide et celui qui refuse c'est son droit,chacun suit sa route en bon citoyen.

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  3. Félicitations pour votre courage! Vous avez rencontré un homme intelligent car il est capable de se remettre en question et dans cette mesure d'évoluer. Ce n'est pas parce que le troupeau va dans une direction que c'est forcément la bonne!
    Autrefois la religion servait de garde-fous à toute une série de gens peu cultivés, permettant à leurs chefs d'exercer un certain contrôle sur eux afin de maintenir l'ordre d'une part et de l'autre au travers de leur pouvoir de s'enrichir.
    J'ai le sentiment comme athée, que dans les pays musulmans, ils en sont encore à ce stade.
    Je suis dentiste et j'ai plusieurs patients musulmans, certains d'entre eux font tout le temps référence au coran pour tracer leur vie, je trouve cela d'une incommensurable stupidité!
    Je me dis que chacun est libre de faire comme il l'entend, mais tout comme vous le dites, ils vivent dans des pays démocratiques et pourtant ils poursuivent sur les mêmes chemins rétrogrades, un peu comme si les centres de réflexion de leur cerveau avaient été ablatés. Ils suivent des boucles de pensées toutes faites, ils sont devenus des machines et comme telles, ils ne pensent pas...Ils sont facilement manipulables et pour certains sacrifiés pour permettre à d'autres d'utiliser la terreur afin d'essayer de détruire ce que les générations qui m'ont précédées ont construit, je veux parler de la démocratie! Il est toujours plus facile de détruire que de construire! Il est aussi plus facile de croire que de penser...
    Le bonheur durable, l'épanouissement personnel s'acquièrent avec de profondes remises en question tout au long de notre vie, au travers d'innombrables échecs qui nous aident à grandir, des joies et réussites aussi, des dépassements de soi, de la tolérance.
    Au nom de leur foutu jihad, ils voudraient venir tout détruire? Croyant ainsi nous ramener à leur misérable niveau? Plutôt mourir que de se laisser museler ou soumettre! Ma liberté d'expression est certainement la chose la plus importante!
    Il m'arrive de rêver à une société où chacun serait libre de croire ou non en un dieu, juste un besoin pour sa propre harmonie, mais en parfaite tolérance avec les croyances d'autrui!
    Je suis un homme libre, je ne crois pas en un dieu, chaque seconde m'est précieuse et ne les gaspille pas, je suis en perpétuelle évolution, en quête incessante afin d'accroître mes savoirs.
    Aujourd'hui j'aime l'homme que je suis devenu, aussi plus personne n'a de prise sur moi...
    Je vous souhaite de parcourir le monde en réel et de sentir ses beautés!
    Bernard

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  4. Étant moi-même Kabyle, je comprends très bien la situation qui a été relatée dans ce récit.
    Effectivement c’est une société patriarcale et conservatrice qui suit les préceptes d’un Religion surannée.
    Cependant n’oublions pas le poids de la tradition qui perpétue des comportements déviants que la religion vient appuyer .
    Les femmes doivent se révolter et les hommes de bons sens doivent les soutenir.
    À toutes ces femmes courageuses, je les remercie de faire évoluer les mentalités.
    Merci et bravo !

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  5. Je suis actuellement dans une relation amoureuse a distance (pas besoin de jugement ) c'est un kabyle un homme adorable gentil doux il a fait une demande de visa pour venir me voir en Belgique je suis maman de 3 enfants et je me pose souvent la question est ce que c'est parents accepterons le faite que il soit avec moi ? Lui me dit de pas m inquiéter ect que ses moi quil a choisie mais j ai peur en faite

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    1. Bonsoir Madame
      Faites attention tout de même car beaucoup d'hommes en Algérie rentrent en contact avec des femmes françaises(via les réseaux sociaux) afin d'obtenir un visa pour la France puis une carte de séjour. Des l'obtention de leur cartes de séjour ils disparaissent du jour au lendemain. Méfiez vous Madame car j'ai entendu beaucoup de témoignages de femmes déçues !
      Bon courage.

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  6. Je m'appelle Hidago Daniel. J'ai promis de raconter aux autres le merveilleux travail de celui qui m'a ramené mon ex petite amie. Il est DR.WEALTHY qui est un orthophoniste et a pu ramener mon ex. Mon ex m'a quitté le jour même où elle a rencontré son amie à ma place, dont, sans le savoir, je n'avais rien à voir avec elle. Elle est devenue furieuse à la vue même de son amie et j'étais confus si elle était initialement folle d'elle. Des jours en semaines et des semaines en mois, mon ex-petite amie ne m'a pas dit un mot en s'éloignant. Que devais-je faire? C'est ainsi que j'ai contacté DR.WEALTHY sur Internet qui, après quelques procédures et progrès, a ramené mon ex. Les mots ne suffisent pas à exprimer mes sentiments et ce que DR.WEALTHY a fait pour moi. Il a vraiment soulevé une lourde charge sur ma poitrine. À tous ceux qui sont là-bas, ne pensez pas que votre situation est trop primitive ou trop difficile et compliquée à comprendre. Contactez DR.WEALTHY et retrouvez la joie, contactez-le; wealthylovespell@gmail.com vous lui parlez également au +2348105150446

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  7. La vie est un mystère avec de nombreuses questions qui nécessitent des réponses, à quels problèmes faites-vous face sur terre?
    Votre mari ou votre femme a-t-il quitté votre vie sans aucune bonne explication qui vous rend confus et que vous vouliez qu'ils reviennent dans votre vie? Le Dr Ajayi est l'homme qu'il vous faut, c'est un puissant lanceur de sorts béni par ses ancêtres et accepté par les dieux comme leur porte-parole sur la terre, le Dr Ajayi m'aide à sauver ma maison brisée en me ramenant mon mari avec son puissant sort . Mon mari et moi avons été séparés 9 mois sans communication mais avec le sort lancé par le Dr Ajayi, il est de retour et nous sommes à nouveau une famille heureuse. Contactez le Dr Ajayi le lanceur de sorts si vous rencontrez des problèmes de vie, que ce soit au travail ou à la maison et que vous avez besoin d'une solution rapide. Viber ou Whatsapp: +2347084887094 ou email: drajayi1990@gmail.com

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  8. Je suis tellement excitée que mon mariage brisé a été restauré et mon mari est de retour après qu'il m'a quitté, ainsi que nos 2 enfants, pour une autre femme. Après 8 ans de mariage, mon mari et moi avons été dans une querelle ou l'autre jusqu'à ce qu'il me quitte enfin et déménage en Hollande pour être avec une autre femme. je sentais que ma vie était finie et mes enfants pensaient qu'ils ne reverraient plus jamais leur père. j'ai essayé d'être fort juste pour les enfants mais je ne pouvais pas contrôler les douleurs qui tourmentent mon cœur, mon cœur était rempli de chagrins et de douleurs parce que j'étais vraiment amoureux de mon mari. Chaque jour et chaque nuit, je pense à lui et souhaite toujours qu'il revienne vers moi, j'étais vraiment contrarié et j'avais besoin d'aide, alors j'ai cherché de l'aide en ligne et je suis tombé sur un site Web qui suggérait que DR.WEALTHY pouvait aider à retrouver mon ex vite. Donc, je sentais que je devais lui donner un essai. Je l'ai contacté et il m'a dit quoi faire et je l'ai fait puis il a fait un (sort d'amour) pour moi. 28 heures plus tard, mon mari m'a vraiment appelé et m'a dit qu'il me manquait tellement et les enfants, tellement incroyable !! C'est ainsi qu'il est revenu le même jour, avec beaucoup d'amour et de joie, et il s'est excusé pour son erreur et pour la douleur qu'il a causée à moi et aux enfants. Puis, à partir de ce jour, notre mariage était maintenant plus fort qu'avant, tout cela grâce à DR.WEALTHY. il est si puissant et j'ai décidé de partager mon histoire sur Internet que DR.WEALTHY lanceur de sorts réel et puissant que je prierai toujours pour vivre longtemps pour aider ses enfants en temps de détresse, si vous êtes ici et que vous avez besoin de votre ex retour ou votre mari est passé à une autre femme, ne pleure plus, contactez ce puissant lanceur de sorts maintenant. Voici son contact: lui chez WHATSAPP: +2348105150446
    COURRIEL: ADRESSE: wealthylovespell@gmail.com

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  9. Bonjour les amis, je suis heureux de partager l'expérience que j'ai eu en travaillant avec le Dr Ajayi, je traversais des moments difficiles dans ma relation parce que mon fiancé d'un an a soudainement dit que nous devrions annuler notre mariage, qu'il n'est plus intéressé par moi, j'étais confus et nous avons supplié de poursuivre nos plans de mariage mais mon fiancé a refusé, cela m'a incité à chercher de l'aide ailleurs, c'est ainsi que j'ai rencontré le Dr Ajayi en ligne et lui ai expliqué ma situation. Le Dr Ajayi a lancé un sortilège d'amour et mon fiancé est revenu après quelques jours, s'est mis à genoux pour s'excuser. Grâce au Dr Ajayi, nous sommes mariés et heureux. Contactez le Dr Ajayi Whatsapp : +2347084887094 ou par e-mail : drajayi1990@gmail.com Je pense qu'il pourra également vous aider.

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