Les autorités françaises redoutent le retour des Français partis en
Syrie. Dans les années 90, l'Algérie a fait face à la violence de ses
propres djihadistes revenus d'Afghanistan. Récit d'une guerre civile.
Le froid du désert
enserre la petite garnison du 15e Groupe des gardes-frontières de
Guemar. Les soldats – pour la plupart de jeunes appelés – dorment alors
que les sentinelles en faction scrutent l'obscurité, dans le sud-est du
Sahara frontalier avec la Tunisie. Vers 2 heures du matin, trois petits
groupes sortis de la nuit attaquent par un feu nourri avant de tenter de
dévaliser l'armurerie. Les autres soldats se réveillent en catastrophe
et réussissent à repousser les assaillants, qui prennent la fuite. Bilan
: trois victimes parmi les sentinelles dont les corps ont été mutilés.
Nous sommes le 29 novembre 1991 et, quasi officiellement, le terrorisme
islamiste signe son premier attentat en Algérie. « La manière dont les
corps ont été mutilés présageait déjà de la barbarie qui allait
caractériser le terrorisme intégriste », note dans un ouvrage le
ministre de la Défense de l'époque, le général Khaled Nezzar. Le chef du
groupe qui a mené l'attaque deviendra célèbre auprès des services de
sécurité et du renseignement. Tayeb el-Afghani (l'Afghan), Aïssa
Messaoudi de son vrai nom, est membre de l'organisation secrète Le Jour
du jugement, créée en juin 1990 par les plus radicaux du Front islamique
du salut (FIS), le parti intégriste en passe de remporter les
législatives avant l'annulation des élections par les militaires en
janvier 1992. Le groupe des assaillants était majoritairement formé par
des « vétérans » d'Afghanistan. Cette nouvelle donne marquera
durablement le phénomène terroriste en Algérie et ailleurs, à travers le
monde et durant plus d'une décennie.
![]() |
« Les Afghans
algériens, du fait de leur connaissance des techniques de combat,
étaient naturellement les plus habilités à conduire la première phase de
l'action armée, note le journaliste Mohamed Mokeddem dans son livre Les Afghans algériens.
Ils avaient tissé une toile à travers le pays et disposaient d'une
technique spéciale de transmission. Le facteur confiance était aussi
important : ils se considéraient comme des compagnons d'armes ayant vécu
ensemble en Afghanistan. Une situation qui rendait difficile toute
tentative d'infiltration par les services secrets. » « La machine de
guerre afghane », pour reprendre l'expression d'un ex-haut officier
algérien, fait des ravages dans l'Algérie des années 90 grâce à
l'importation de ses méthodes, si efficaces contre les Russes dans le
lointain Afghanistan, et à la vulgarisation, dans les rangs des radicaux
islamistes, de leurs savoir-faire en termes d'organisation, de
fabrication d'explosifs, de techniques de clandestinité, etc. « Ce sont
eux, le noyau dur du Groupe islamique armé (GIA), la plus terrifiante
des organisations armées, qui ont commis massacres et tueries de civils à
grande échelle à partir de la moitié des années 90. Ce sont eux aussi
qui ont créé des organigrammes précis, démembrant le GIA en plusieurs
katibates [brigades] et sarayates [sections], ce sont eux également qui
ont les premiers appliqué les techniques de guérilla et de guerre
éclair, et commis des attentats à la voiture piégée, énumère une source
sécuritaire algérienne. Ce sont eux, aussi, à l'instar de Mokhtar
Belmokhtar, parti en Afghanistan à l'âge de 19 ans, qui ont connecté
les maquis islamistes algériens aux nébuleuses mondiales, telles
qu'Al-Qaïda. Cette dernière est née dans le sillage de la guerre afghane
à la fin des années 80, quand Oussama ben Laden voulait créer un réseau
mondial de combattants issus de plusieurs pays et récupérés sur les
champs de bataille en Afghanistan. »
![]() |
Pour
comprendre l'émergence du facteur afghan, si déterminant dans
l'évolution du terrorisme en Algérie et dans le monde, il faut revenir
aux années 80 et à l'ambiance pré-insurrectionnelle qu'annonçaient la
révolution islamique de Khomeyni en Iran, le coup de force des
djihadistes en Égypte qui assassinent le président Anouar el-Sadate,
l'offensive des « fondations » éducatives saoudiennes à coups de
milliards de pétrodollars et surtout les échos de plus en plus
insistants de cette lointaine guerre en Afghanistan contre l'invasion
soviétique.
« Le mouvement islamiste
algérien – politique et armé – a adhéré à la cause afghane. Le nom de ce
pays revenait sans cesse dans les prêches et les halaqate [cercles de
discussion] dans les mosquées », explique Mohamed Mokeddem. L'une des
mosquées les plus radicales d'Alger, à Belcourt, le quartier d'Albert
Camus et des dockers, a été rebaptisée « mosquée Kaboul » ! Des
cassettes vidéo d'appels au djihad ou des atrocités russes contre les
populations civiles circulaient dans les facs, les lycées, les quartiers
; on évoquait les miracles dont étaient capables les moudjahidin qui
détruisaient les terrifiants chars soviétiques avec une poignée de terre
et la volonté d'Allah alors que des escouades d'anges couvraient de
leurs ailes les assauts des combattants de Dieu contre les athées
communistes.
![]() |
Combien
d'Algériens, dès les années 1983-1984, ont rejoint le champ du djihad
afghan ? Les chiffres varient. Mohamed Mokeddem cite des militants
islamistes installés en Europe qui évoquent entre 2 000 et 4 000
éléments. Mais un ancien opérationnel du renseignement algérien, qui a
longtemps suivi ces recrues, parle aujourd'hui de 12 000 éléments qui
ont transité aussi bien par la Syrie ou l'Arabie saoudite via le
Pakistan tout au long des années 80, que par la France et l'Espagne
principalement. Les relais des Frères musulmans algériens dans le sud de
la France ou en Espagne se chargeaient aussi bien de la propagande
djihadiste que du transfert des recrues européennes d'origine maghrébine
vers la terre du djihad aux confins de l'Asie. À l'époque déjà, la
menace était perceptible. Un leader islamiste algérien parlant de
l'éventuel retour de cette force combattante et aguerrie, rompue à l'art
de la guérilla, évoquait « une bombe entre nos mains qui explosera un
jour ». « Ils répondaient souvent aux appels de prédicateurs installés
en Arabie saoudite, dont le plus influent, Abou Bakr al-Jazayri. Ils
effectuaient officiellement des séjours d'omra [pèlerinage hors saison
du grand hadj] et avec de faux papiers confectionnés sur place, ils
étaient transférés vers Peshawar », précise l'officier du renseignement.
« J'ai juré avec quelques amis de rejoindre le djihad. La plupart de
ces amis sont d'ailleurs morts au combat. Depuis ce jour, je ne rêve que
d'une chose : mourir en martyr... J'avais 19 ans. » L'auteur de cette «
confession », dans une revue interne de l'organisation terroriste
Groupe salafiste pour la prédication et le combat datant de 2006, n'est
autre que l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, dit le Borgne, le dernier chef
terroriste vétéran d'Afghanistan, terré quelque part en Libye et qui
vient de menacer encore une fois la France, fin juillet, après la mort
en mission de trois militaires français dans le Nord libyen.
« Drôles de pèlerins »
« On le savait. On les
surveillait. On tentait de les suivre à leur retour. Dès la fin des
années 80, on comptait quelque 900 Algériens morts sur place et un
millier revenus en Algérie par plusieurs vagues. Nous ne pouvions
qu'alerter les autorités politiques. Pas plus, rappelle l'ancien
officier. D'un côté, Chadli [président algérien de 1979 à 1992] voulait
donner des gages de bonne volonté à nos nouveaux amis saoudiens. Tout le
monde fermait les yeux sur ces drôles de pèlerins qui s'éternisaient
dans les lieux saints alors qu'ils rejoignaient l'Afghanistan. De
l'autre, certains dans nos services voulaient sciemment garder le
président dans le noir afin de se venger de sa volonté de réduire la
puissance de la Sécurité militaire, car on savait tout et nos camarades
russes ne cessaient de nous alerter sur les combattants algériens
transférés pour se battre contre leurs troupes. » Plus explicite, un
haut fonctionnaire algérien fait cette révélation à l'auteur des Afghans algériens
en rappelant le contexte de l'affrontement est-ouest de l'époque : « La
plupart des États qui avaient opté pour la neutralité avaient compris
que les États-Unis étaient décidés à en finir avec le bloc soviétique en
récupérant la guerre qui faisait rage en Afghanistan. C'est pour cela
que le gouvernement algérien n'a rien fait qui pût arrêter ce flux
d'Algériens vers le Pakistan. »
Un diplomate arabe à
Alger se souvient : « Le plan est simple : casser Moscou dans les
plaines afghanes puisque Brejnev en avait donné l'occasion - même si les
faucons de Washington ont mis du temps à le comprendre et l'appliquer
sur le terrain avec le soutien des Saoudiens et des Pakistanais.
Schématiquement, Brejnev a commencé la guerre, l'a perdue, et Gorbatchev
l'a achevée comme prélude au démantèlement même de l'URSS. Washington a
indirectement créé la plus grande plateforme terroriste de tous les
temps. C'est là que Ben Laden a développé l'idée d'un émirat
géographiquement localisé [l'Afghanistan des années 90 puis celui des
talibans à la fin de cette décennie] comme prélude à un califat
universel grâce à ses cellules Al-Qaïda disséminées dans le monde
entier. » À une échelle beaucoup plus « locale », un officier du
renseignement militaire algérien tient à rappeler que les retournements
dramatiques des situations ne concernent pas uniquement les grandes
puissances. « Mohamed Bouslimani, figure des Frères musulmans algériens,
un des recruteurs et « transitaires » des recrues vers l'Afghanistan
dès 1983, a été assassiné fin 1993 sur ordre de l'un des plus connus des
Algériens d'Afghanistan, Sid Ahmed Mourad, alias Djaffar el-Afghani,
qui a combattu en Afghanistan sous les ordres de Gulbuddin Hekmatyar. Ce
dangereux émir du GIA est aussi connu par les autorités françaises. »
C'est lui qui dirige le rapt des trois fonctionnaires du consulat
français, Jean-Claude et Michèle Thévenot et Alain Freyssier, à Alger,
le 24 octobre 1993. Les otages seront libérés après une intervention des
forces de sécurité algériennes le 30 octobre. Michèle Thévenot est
relâchée, mais est chargée d'un message de menaces envers les étrangers
vivant en Algérie. Djaffar el-Afghani sera éliminé par l'armée sur les
hauteurs d'Alger en février 1994.
Je suis farouchement contre le retour des #djihadistes en France.— Waleed Al-husseini (@W_Alhusseini) 29 janvier 2019
Demandez aux algériens ce qu'a causé le retour de leurs djihadistes de l'Afghanistan dans les années 90.
Nébuleuse
« Je pense que les services
occidentaux, surtout américains, français et britanniques, connaissent
plus de monde que Djaffar el-Afghani, lâche, amer, un ancien de la lutte
antiterroriste algérienne. Une partie des « Afghans algériens » ou des
recruteurs pour le compte des seigneurs de guerre afghans sont rentrés
faire le coup de feu en Algérie, mais beaucoup de leurs chefs sont
partis ailleurs : Qamar Eddine Kherbane, représentant du GIA en France,
gérait les approvisionnements du groupe terroriste en provenance de
Libye et du Soudan. Amar Makhlouf, alias Abou Doha, arrêté à Londres
avant d'être libéré sous caution en 2001, impliqué dans la préparation
de l'attentat contre l'aéroport de Los Angeles. Djamel Beghal, qui a
connu Ben Laden en Afghanistan dans la dernière période [années 2000,
avant l'intervention américaine, NDLR] en prison en France pour la
préparation de plusieurs attentats, ou Qari Saïd. » L'homme s'arrête aux
noms les plus connus et souligne que, « depuis les années 80, les
services secrets de plusieurs pays, arabes ou européens, avaient en leur
possession des fiches précises comprenant les noms, les camps, les
localisations des réseaux. À l'époque, les « Afghans algériens »
étaient, pour cause de guerre en Algérie, les plus introduits chez Ben
Laden mais aussi aux Philippines, en Tchétchénie, en Bosnie, au Sahel et
ailleurs ».
En 1998, le
directeur de la police judiciaire algérienne, rappelle Mohamed Mokkedem,
présentait à Interpol, lors d'une réunion à Palma de Majorque, les
preuves des liens logistiques entre Ben Laden et le GIA algérien,
expliquant les réseaux européens d'une nébuleuse puissante installée en
Europe et aux Amériques. « Au début des années 90, jusqu'en 1998, tous
les services occidentaux connaissaient les liens étroits et continus
entre Ben Laden et ses anciens copains de Peshawar. Mais cela se passait
ailleurs. Et même le déclic qu'auraient provoqué les attentats de
Nairobi et de Dar es Salam contre les ambassades américaines n'a pas eu
lieu. Pourtant, les liens dataient d'une dizaine d'années entre la
centrale et les « historiques » de Peshawar, sans parler des nouvelles
recrues ayant rejoint les talibans », poursuit notre source algérienne. «
Cette guerre était celle des autres. On a fait une erreur stratégique,
car nos Deep States [États profonds] avaient, dans l'UE comme aux
États-Unis, conclu des accords : pas de bombes chez nous. Voilà le deal.
On a laissé faire », reconnaît un cadre de l'UE rencontré à Bruxelles
il y a deux ans. « Aujourd'hui, grâce à des plateformes d'échanges de
data-djihadistes, Algériens, Tunisiens et Marocains tentent d'identifier
la menace imminente inhérente aux retours des terroristes de l'État
islamique et offrent aux services européens des renseignements précis.
Mais cela ne suffit pas. La donne a changé », explique un expert. «
L'État islamique, qu'il ne faut plus appeler Daech, car il a abandonné
depuis quelques mois la doctrine de l'ancrage géographique face aux
frappes de la coalition, a lancé l'idée d'émirats continentaux »,
explique un officier du renseignement militaire algérien (Direction
centrale de la sécurité militaire), qui chapeaute les « opés » jusqu'à
la frontière avec les pays du Sahel.
Selon un rapport
produit par la CIA en juin 2016, des milliers de terroristes « étrangers
» (mouhadjirin) de Daech mais aussi de l'ex-Front al-Nosra s'apprêtent à
quitter la Syrie et l'Irak pour projeter le « combat » dans leur propre
pays à travers le monde. « C'est un motif de grande inquiétude, confie
une source sécuritaire algérienne. Un tout petit groupe formé par ces
éléments-là peut tenir tête aux services de renseignements des grands
pays. » Une vingtaine de pays concernés par le retour des éléments
terroristes étudient ce rapport, « mais, bien avant que les Occidentaux
ne s'en inquiètent, nos amis russes ont alerté sur ces rapatriements qui
avaient déjà commencé des mois auparavant ». Les familles des personnes
parties faire le djihad en Syrie et en Irak sont sous surveillance dans
plusieurs pays, certaines ont même été approchées par les services de
sécurité pour collaborer. Quel parallèle avec le retour des « Afghans
algériens » et ses effets durant les années 90 ? L'ancien opérationnel
tient à différencier les deux processus : « D'abord, les recrues de l'EI
ne bénéficient pas de la même logistique assurant leur retour dans leur
pays : les « Afghans arabes » étaient soutenus par des pays et de
puissants services de renseignement, des réseaux planétaires de
fondations et d'ONG islamistes, etc. Ensuite, les Afghans étaient des
combattants aguerris, bien entraînés - je connaissais même l'identité de
leurs instructeurs du MI-6 et de la CIA. Quelqu'un comme le commandant
Massoud, par exemple, tenait beaucoup à être entouré par ce genre de
guerriers, alors que les éléments de Daech, dans leur majorité, ne
tiennent même pas le rythme dans les zones de combat, et l'organisation
préfère les actionner de loin comme arme de terreur. Enfin, l'EI adopte
la logique des cellules dormantes. » L'ex-baroudeur consent à faire un
seul parallèle : « Le danger aujourd'hui, c'est la Tunisie : on pourrait
la comparer à la plateforme qu'était le Pakistan à l'époque. Ce pays
fragilisé par le chaos de la Libye offre des « destinations » de choix
aux futurs terroristes : déjà vers la Libye, mais aussi vers la Syrie
via la Turquie. » Ou l'Europe. De source sécuritaire algérienne, quelque
1 000 combattants constituent déjà ce que l'EI appelle l'« émirat de
l'Europe », lui-même composé de cellules de 3 à 8 éléments à travers le
continent
Septembre 1989 - Légalisation du Front islamique du salut (FIS), créé en
mars, notamment par Abbassi Madani (à g.) et Ali Belhadj.
Juin 1990 - Le FIS remporte les élections locales avec 54
% des voix, premier scrutin libre depuis l'indépendance, le 5 juillet
1962.
Mai-juin 1991 - Le FIS appelle à une grève illimitée pour
exiger une élection présidentielle anticipée.
Les affrontements entre islamistes et forces de l'ordre
font des dizaines de morts. Etat de siège. Arrestation des dirigeants du
FIS.
26 décembre 1991 - Le FIS remporte le premier tour des
élections législatives (47,5 % des voix).
Janvier-février 1992 - Démission du président Chadli
Bendjedid, annulation du second tour des législatives, violences (70
morts), instauration de l'état d'urgence, dissolution du FIS.
Juin 1992 - Assassinat de Mohamed Boudiaf (photo),
président du Haut Conseil d'Etat, doté des pouvoirs du président de la
République.
Escalade de la violence.
Août 1993 - Apparition du sigle GIA.
Fin 1993 - On estime à 15 000 le nombre de personnes
tuées en un an.
Septembre-octobre 1994 - Echec du dialogue entamé par le
pouvoir avec le FIS. Mise en résidence surveillée des dirigeants du FIS,
Abbassi Madani et Ali Belhadj. Les massacres continuent.
Décembre 1994 - Prise d'otages dans un Airbus d'Air
France sur l'aéroport d'Alger. Les gendarmes du GIGN libèrent l'appareil
sur l'aéroport de Marseille-Marignane, les 4 terroristes sont tués.
25 juillet 1995 - Attentat revendiqué par le GIA dans le
RER parisien : 7 morts, plus de 80 blessés.
Mai 1996 - Sept moines français enlevés en mars dans leur
monastère de Tibhirine par le GIA de Djamel Zitouni sont retrouvés
égorgés.
Janvier 1997 - Série de massacres dans la Mitidja,
environ 450 victimes.
Eté 1997 - Recrudescence des massacres, surtout dans les
environs d'Alger (plus de 1 200 victimes). Les observateurs
s'interrogent sur les responsabilités de l'armée.
Décembre 1997-janvier 1998 - Reprise des massacres avant
le début du ramadan. Plus de 1 000 victimes. Les violences se déplacent
notamment vers l'Ouest algérien.
Novembre 1998 - Une scission au sein du GIA donne
naissance au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC),
dirigé par Hassan Hattab (photo).
Septembre 1999 - La loi sur la « concorde civile », une
amnistie pour les islamistes qui n'ont pas commis de crime de sang,
annoncée par le président Bouteflika, élu en avril, est adoptée par
référendum avec 98,6 % de oui.
Juillet 2000 - Plus de 1 000 personnes tuées depuis
l'application de la loi en janvier.
Hiver 2000-2001 - Recrudescence des massacres, plusieurs
centaines de victimes.
Je n’oublierai jamais ce jour funeste de 1992,où j’étais tranquillement assise dans mon salon ,et où j’ai entendu dehors cette horrible clameur,ils étaient des dizaines,des centaines à vouloir forcer l’accès à la Présidence,pour s’accaparer le pouvoir. On aurait cru entendre le grondement du Démon ,du fin fond de l’enfer ,un son qui vous glace ....Ils faisaient la prière disaient ils .... J’ai compris ce jour là que le diable était parmi nous .... La Décennie Noire a pris naissance ce jour-là,avec son lot d’assassinats ,décapitations ,égorgements,viols ,bombes et autres atrocités... On sortait le matin sans être sûr de rentrer en vie .... Bon courage à la France ....On prend les mêmes et on recommence ,sans chercher à apprendre des erreurs d’autrui .....
RépondreSupprimerMerci pour votre témoignage Madame; je me suis permis de le copier-coller pour partager ce post de Waleed al-husseini sur mon mur.
SupprimerJe sais que peu de mes correspondants le partageront et je ne comprends toujours pas pourquoi ils n('osent se poser des questions sur ce retour.
RépondreSupprimerLa France est devenue un pays sans couille
On ne prend pas autant de gants avec les nombreux ressortissants français jugés à travers le monde pour d’autres inculpations. Nous sommes en guerre, disait Vals ? Ces énergumènes ont brûlé leur passeport français ?! Ces énergumènes mettent le jugement d’Allah au dessus de la justice des hommes ?! Eh bien ... pelotons d’exécutions !
RépondreSupprimerC’est un jugement militaire, de guerre et non cicil. Notre loi sur la peine de mort n’est donc pas remise en cause ! Remettons les au plus proche d’Allah !
Laissons les dans leur croyance arriérée et malheureusement mortifère! Un cancer on cherche toujours à l’éradiquer, le tuer ! Ceux-là, sont le cancer de l’humanité !
Je ne sais pas pourquoi ces gens ont autant de haine envers ceux qui ne leur ressemble pas. Je ne comprendrais jamais cela !
RépondreSupprimerIls nous pourrissent la vie et celle de nos enfants, mais eux .. eux .. ils sont heureux, ils aiment être sale, moche. Ils ont des femmes qui les suivent, qui aime vivre cette vie, cet état de servitude dans lequel elles sont les passionne.
Dine errab ce que je voudrais ne plus entendre parler d'eux, ne plus les voir ces enfoirés !
Article intéressant. C'est quoi la date ? Et la source ?
RépondreSupprimerBonjour à tous, je m'appelle SUSAN ANTONIO, je suis mariée depuis 20 ans avec mon mari et nous avons deux fils, l’aîné de 16 ans et moins a 11 ans. Mon mari m'a beaucoup aimé, mais il en est arrivé à une entente avec une femme qui est sa collègue. Je ne l'avais jamais imaginé, mais son attitude envers moi et mes enfants a changé. Son retard dans son travail m'a fait réfléchir à la question. Même lors de mon vingtième anniversaire de mariage en mars, je me tiens à l'écart du sexe car nous promettons de le faire lors du mariage. Le jour anniversaire, 15 jours avant le mariage, il a avoué avoir eu des relations sexuelles avec son collègue. Il l'a amenée dans mon lit quand j'étais au travail, cela signifie que mes sentiments étaient totalement sans valeur pour lui, mon état mental est plein de douleur, je pense que je ne peux pas oublier et récupérer la douleur, cette femme était en plein contrôle de lui et je n'ai jamais voulu le faire avec Violence, elle veut gagner ma place car elle est divorcée, elle a dit qu'elle était jalouse de notre relation et qu'elle me ruinerait en prenant mon mari. J'ai dû en discuter avec un ami qui m'a demandé de trouver un bon lanceur de sorts. D'abord, je n'ai jamais cru en cette orthographe de Cast, mais je dois l'essayer jusqu'à ce que je sois tombé sur le courrier électronique de DR ODION sur Internet. a aidé tant de gens à récupérer leurs anciens combattants et à améliorer leur relation et à rendre les gens heureux dans leur relation et quelques autres histoires concernant la maladie spirituelle et plus encore, je lui ai expliqué ma situation et il m'a aidé à exécuter des prières, des herbes et des racines et un petit sacrifice que j’ai fait, et trois jours plus tard, il est revenu pour s’excuser et c’était comme un miracle pour moi. Je suis heureux aujourd’hui de l’avoir aidé et je peux dire avec fierté que mon mari est maintenant avec moi à nouveau et il est maintenant amoureux de moi comme jamais auparavant.
RépondreSupprimerAvez-vous besoin d'aide dans votre relation, comme récupérer votre homme, votre femme, votre petit ami, votre petite amie, gagner aux loteries, guérir avec des herbes médicinales, le VIH, les MST, l'asthme, l'arthrite, le fyroïde, les accidents vasculaires cérébraux ou tout autre type de maladie, le problème spirituel , Promotion d’emploi, Les téléspectateurs qui lisent mon message et qui ont besoin d’aide en ce qui concerne les défis de la vie doivent contacter DR ODION et vous ne le regretterez pas.
E-mail: (drodion60@yandex.com) vous pouvez appeler ce grand homme ou lui demander ce qui est sur +2349060503921.
Article intéressent, beaucoup d'informations...Le FIS a gagné en popularité durant les années de braises à cause de son immense travail sur le plan social quant aux afghans ils faisaient la prière du vendredi avec leur tenue afghane, pour mettre en exergue leur participation à la "guerre sainte" d'Afghanistan.
RépondreSupprimergörüntülüshow
RépondreSupprimerücretli show
3N88