A
l'issue de la visite officielle à Paris du Président de la République
islamique d'Iran, Hassan Rohani, les 27 et 28 janvier 2016, nous pensons
qu'il incombe aux plus hauts représentants de l'Etat français de mettre
la question du respect des droits de l'homme universellement reconnus
au centre de toutes les réunions et consultations avec les représentants
iraniens.
Nous demandons à nos dirigeants de mettre à profit la
reprise de ces relations pour dénoncer en particulier auprès des
autorités iraniennes:
- Le recours alarmant et croissant à la
peine de mort en République islamique d'Iran, premier pays au monde en
terme d'exécutions par pendaison. Ces peines capitales sont appliquées
également contre les délinquants mineurs lors des faits, en violation
totale des conventions et accords internationaux pourtant ratifiés par
l'Iran. Pour la seule année 2014, l'ONU et Amnesty International ont
recensé plus de 753 exécutions, dont celles de 25 femmes et 13 mineurs;
- Les discriminations envers les femmes, institutionnalisées dans la République islamique, et qui ne leur permettent pas en 2016 de pouvoir travailler ou se déplacer sans l'autorisation de leur mari, ni de pouvoir sortir sans le voile islamique, et où leur témoignage dans un procès vaut légalement la moitié de celui d'un homme;
- Les discriminations flagrantes ou sournoises envers les minorités ethniques et religieuses de la part du régime théocratique iranien, avec une référence particulière aux injustices voire aux persécutions subies par les Sunnites, les Chrétiens, les Baha'is, les Soufis et les Kurdes ;
- La persécution des minorités sexuelles en Iran, où l'homosexualité est punie de la peine de mort, souvent accompagnée de torture.
- Les violations des droits des mineurs : le mariage est légal pour les filles dès l'âge de 13 ans et de 15 ans pour les garçons, un homme est autorisé à épouser sa fille adoptive dès ses 13 ans, et le Code civil autorise les châtiments corporels au sein de la famille;
- Le soutien sans faille de l'Iran au régime de Bachar al Assad, responsable de la répression sanglante du peuple syrien, de la torture et de la mort de milliers de personnes, et cause directe de l'exode massif de milliers de civils;
- Les arrestations arbitraires et les incarcérations, au terme de procès iniques et expéditifs, de militants des droits de l'homme, de féministes, d'opposants politiques, et même de leurs avocats. Nous réclamons dans ce sens la libération immédiate de la journaliste et militante des droits humains Narges Mohammadi.
- Les violations quotidiennes de la liberté d'expression et d'information : l'Iran est l'un des pays où la Liberté de la presse est la plus bafouée et qui détient l'un des nombres les plus élevés au monde de journalistes et de bloggeurs en prison. Des artistes (poètes, écrivains, cinéastes, comédiens, dessinateurs...) sont également lourdement condamnés, les musiciennes et chanteuses sont interdites d'apparaître dans les orchestres et la censure politique et culturelle est omniprésente.
- Les discriminations envers les femmes, institutionnalisées dans la République islamique, et qui ne leur permettent pas en 2016 de pouvoir travailler ou se déplacer sans l'autorisation de leur mari, ni de pouvoir sortir sans le voile islamique, et où leur témoignage dans un procès vaut légalement la moitié de celui d'un homme;
- Les discriminations flagrantes ou sournoises envers les minorités ethniques et religieuses de la part du régime théocratique iranien, avec une référence particulière aux injustices voire aux persécutions subies par les Sunnites, les Chrétiens, les Baha'is, les Soufis et les Kurdes ;
- La persécution des minorités sexuelles en Iran, où l'homosexualité est punie de la peine de mort, souvent accompagnée de torture.
- Les violations des droits des mineurs : le mariage est légal pour les filles dès l'âge de 13 ans et de 15 ans pour les garçons, un homme est autorisé à épouser sa fille adoptive dès ses 13 ans, et le Code civil autorise les châtiments corporels au sein de la famille;
- Le soutien sans faille de l'Iran au régime de Bachar al Assad, responsable de la répression sanglante du peuple syrien, de la torture et de la mort de milliers de personnes, et cause directe de l'exode massif de milliers de civils;
- Les arrestations arbitraires et les incarcérations, au terme de procès iniques et expéditifs, de militants des droits de l'homme, de féministes, d'opposants politiques, et même de leurs avocats. Nous réclamons dans ce sens la libération immédiate de la journaliste et militante des droits humains Narges Mohammadi.
- Les violations quotidiennes de la liberté d'expression et d'information : l'Iran est l'un des pays où la Liberté de la presse est la plus bafouée et qui détient l'un des nombres les plus élevés au monde de journalistes et de bloggeurs en prison. Des artistes (poètes, écrivains, cinéastes, comédiens, dessinateurs...) sont également lourdement condamnés, les musiciennes et chanteuses sont interdites d'apparaître dans les orchestres et la censure politique et culturelle est omniprésente.
La France, patrie des droits de l'Homme et de la
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, ne saurait se
fourvoyer en recevant en grand appareil le dirigeant d'un pays reniant à
son peuple les libertés les plus fondamentales telles que nous les
avons consacrées nous-mêmes: "l'ignorance, l'oubli ou le mépris des
droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la
corruption des gouvernements" selon le préambule de la Déclaration des
Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789.
Ne cautionnons pas ce
régime. Subordonnons nos relations diplomatiques et commerciales à
l'amélioration notable de la situation des droits humains en République
islamique d'Iran.
Aussi, avec Médecins du Monde, la Fondation
France Libertés, Ensemble Contre la Peine de Mort, le Mouvement pour la
Paix et Contre le Terrorisme, les Cercles Nationaux de Réflexion sur la
Jeunesse et tous les citoyens français ou représentants de la société
civile qui le souhaitent, appelons-nous à une vigilance citoyenne active
sur la question des Droits de l'homme en Iran en signant
cette pétition.
cette pétition.
Le témoignage de Waleed AL-husseini (Blasphémateur ! ) donne un éclairage incontournable aux prétentions de l'islam ! C'est du "vécu de l'intérieur" et c'est fort bien décrit et analysé ! Le "pas d'amalgame" prend, au travers de ce que nous livre Waleed, un sérieux camouflet...! Il est à souhaiter que d'autres ex-musulmans, affranchis et libres de leur parole, puissent témoigner de manière aussi ouverte de l'aliénation que ce système de pensée obscurantiste impose à des millions d'êtres humains .
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