Waleed Al-Husseini, essayiste, vit maintenant en France en tant que
réfugié. Entre 2010 et 2011, à l'âge de 21 ans seulement, il était
emprisonné et torturé pendant 10 mois par un service de police de
l'Autorité palestinienne au nom du respect de l'islam. Le crime dont on
le considérait comme coupable était d'avoir alimenté un blogue sur
internet dans lequel il faisait la promotion de la libre-pensée, du
rationalisme et de la critique des religions. Encore aujourd'hui,
partout dans le monde musulman, des personnes sont arrêtées, torturées
et bien souvent exécutées pour avoir osé remettre en question le dogme
islamique.
Dans son bestseller Blasphémateur publié
en 2015 aux éditions Grasset, Waleed Al-Husseini dressait le récit de
son incarcération dans les prisons de l'islam et nous faisait part de sa
vision du monde. Dans son deuxième ouvrage paru récemment, Une trahison française,
l'auteur engagé revient à la charge, mais cette fois-ci pour dénoncer
la complicité qu'entretiennent certaines élites en France avec les
islamistes.
Al-Husseini se fait sans appel: le pays qu'il a fait sien dans les dernières années n'est plus celui des Lumières. La France, qu'il s'imaginait encore fidèle à ses grands idéaux, se soumet de plus en plus à une religion qui ne vise rien d'autre que sa destruction.
Al-Husseini se fait sans appel: le pays qu'il a fait sien dans les dernières années n'est plus celui des Lumières. La France, qu'il s'imaginait encore fidèle à ses grands idéaux, se soumet de plus en plus à une religion qui ne vise rien d'autre que sa destruction.
Selon lui, non seulement la France voit ses valeurs constamment piétinées par le communautarisme, mais elle persiste à croire qu'elle pourrait avoir elle-même contribué à la montée des tensions par son passé colonialiste.
Waleed
Al-Husseini est tout sauf naïf. Comme il aime à le rappeler à quelques
reprises dans ce livre, l'utopie du vivre-ensemble ne pourra pas
éternellement suffire à camoufler la réalité d'une société française au
bord de l'éclatement. Selon lui, non seulement la France voit ses
valeurs constamment piétinées par le communautarisme, mais elle persiste
à croire qu'elle pourrait avoir elle-même contribué à la montée des
tensions par son passé colonialiste.
Al-Husseini s'en prend
d'abord à tous ces intellectuels qui s'emploient, par tous les moyens
«scientifiques» possibles, à excuser la montée du terrorisme. La France
doit interrompre son entreprise d'autoflagellation et les musulmans qui
s'y trouvent doivent cesser de jouer constamment aux victimes. Avec
beaucoup d'aplomb, le pamphlétaire bouscule les idées reçues propagées
par certains médias et dans les universités.
C'est dire que la
rhétorique sociologisante ne tient plus la route: la pauvreté qui règne
dans certains quartiers périphériques (les zones de non-droit) n'est
plus un facteur déterminant dans la montée de l'extrémisme, d'autant
plus que les pays comme l'Arabie saoudite et le Qatar, qui financent les
organisations islamistes, sont extrêmement prospères.
Al-Husseini
n'adhère pas au mythe du musulman opprimé: lui-même d'origine
palestinienne, il est conscient que l'islamisme se nourrit d'abord du
rejet de la modernité, que ce soit dans les pays occidentaux ou dans les
pays orientaux. À l'inverse, l'expérience d'Al-Husseini suggère que
c'est plutôt l'expansion de l'islam radical qui engendre partout la
misère, cette religion étant fondamentalement opposée à toute forme de
développement humain.
L'islamisme est une idéologie qui a pour
objectif d'anéantir le monde libre, car elle le considère comme
décadent, immoral, impur et sexuellement débridé. D'ailleurs, le dernier
attentat de Manchester en témoigne: les intégristes ne supportent pas
le rapport au corps entretenu en Occident. Le meurtre de plusieurs
jeunes filles au concert de la chanteuse Ariana Grande s'inscrit dans
cette logique purificatrice: pour les fondamentalistes, ces jeunes
mécréantes devaient être abattues, car elles ne respectaient pas les
commandements du prophète Mahomet en matière vestimentaire et sexuelle.
Le
terrorisme islamiste vise à délivrer l'Occident de ses souillures, de
sa prostitution. L'islamisme est un combat de fanatiques endurcis dirigé
contre la Babylone de la Bible.
Waleed Al-Husseini montre aussi
que la France n'est pas le pays raciste ou «islamophobe» qu'on aime
dépeindre caricaturalement dans plusieurs milieux de gauche. Bien au
contraire, la France est un pays très ouvert et universaliste où,
jusqu'à récemment, les immigrants pouvaient véritablement s'intégrer.
Pour
le résistant Al-Husseini, il ne tient donc qu'aux musulmans français
d'adapter leur religion au monde moderne. Ce n'est pas à la France de se
soumettre à l'islam, mais bien à l'islam de se soumettre aux lois de la
République. Espérons que le nouveau président, Emmanuel Macron,
comprenne cette urgente nécessité.
PAR Jérôme Blanchet-Gravel
Insupportable de devoir se soumettre a des pre moyenageux qui veulent faire de mon pays un bastion de lislam
RépondreSupprimerSuis une femme libre et les emmerde.
Je vends pas de drogue et suis pas au rsa dsl